Lettrage manhua

L’agence Babel Gomme est spécialisée dans le lettrage manhua. Nos lettreurs et lettreuses travaillent main dans la main avec nos traductrices et nos traducteurs de manhuas (mangas chinois).

La bande dessinée chinoise

Qu’est-ce qu’un manhua ? Il s’agit du terme chinois pour désigner la bande dessinée. Aujourd’hui, les manhuas font petit à petit leur entrée sur la scène internationale, déjà occupée par les mangas, les comics, les BD ou encore les webtoons. Et comme toute bande dessinée qui se respecte, eux aussi requièrent un bon lettrage pour adjoindre correctement texte et dessin.

Les manhuas se distinguent essentiellement des mangas par leur dessin en couleurs et leur sens de lecture de gauche à droite (sauf pour les œuvres hongkongaises et taïwanaises). Si à l’origine, beaucoup de manhuajias (auteurs de manhuas) adoptaient un style graphique réaliste, aujourd’hui, l’influence des BD, comics et mangas en Chine a occulté cet aspect, qui n’est plus vraiment considéré comme une caractéristique générale du manhua. Comme les mangas, ce sont des œuvres qui regorgent souvent d’onomatopées en tout genre.

Lettrage manhua et onomatopées

Le lettrage, c’est l’étape qui consiste à organiser le texte d’une bande dessinée de façon à l’intégrer au dessin.  C’est un travail de longue haleine, qui implique de positionner les bulles et les récitatifs, de choisir leurs formes, de sélectionner une police d’écriture, etc. Un lettreur se doit de créer un ensemble cohérent, à la fois à lire et à regarder. Dans le cas d’un manhua, il doit aussi inclure les onomatopées de façon à ce qu’elles soient en harmonie avec le dessin et ne nuisent pas à sa compréhension – tout en sachant que par défaut, une onomatopée aura tendance à être petite si le bruit est faible, et vice-versa. Le choix de la police d’écriture joue également un rôle important, puisque cette dernière peut également servir à définir la nature du bruit symbolisé par l’onomatopée (s’il s’agit d’un bruit doux ou d‘un bruit métallique, par exemple). Le but est de ne pas trop charger les cases, sans pour autant renoncer à une partie du script. C’est là tout l’art du lettrage.

Si le lettreur travaille à partir d’une traduction, il lui faudra aussi adapter la police de caractère pour qu’elle corresponde le plus possible au texte source, et ce malgré les différences marquées entre alphabet latin et alphabet chinois.