Lettrage

Lettrage de webtoons coréens, lettrage de mangas japonais, lettrage de manhuas chinois : chez l’agence Babel Gomme, nous pouvons vous proposer le lettrage de toutes les bandes dessinées asiatiques !

Nous intervenons aussi bien pour lettrer des webtoons numériques que des mangas papier. Sens de lecture original ou sens de lecture occidental : nous manipulons les fichiers et les bulles de telle sorte que le lecteur est parfaitement à l’aise pour suivre les aventures de ses héros préférés.

Le lettrage : un processus indispensable

Le lettrage est une étape capitale dans la conception de toute œuvre graphique – qu’il s’agisse d’une BD, d’un manga, d’un comic book ou encore d’un webtoon. Lettrer une œuvre, c’est s’assurer de la fluidité de son texte et de ses bulles, de la compréhension globale des dialogues et de la narration. Un mauvais lettrage rendra la lecture difficile et peu claire, empiétera sur le dessin, étouffera les couleurs ou le rendu global. D’où l’importance de maîtriser ce travail lorsque l’on souhaite créer sa propre bande dessinée.

Le lettrage, en quoi ça consiste ?

Pour faire simple, le lettrage, c’est la création, la mise en page et la finalisation de tout ce qui touche au texte d’une œuvre, c’est-à-dire les bulles (ou phylactères), les récitatifs et les onomatopées. C’est choisir une police de caractère, déterminer l’emplacement et la forme des bulles, y insérer les dialogues et la narration de façon harmonieuse (surtout lorsqu’il s’agit de scripts traduits, d’une longueur différente des scripts originaux). Il suffit d’ouvrir n’importe quelle BD pour le constater : les bulles ne sont pas positionnées au hasard. Leur agencement est sélectionné selon leur ordre de lecture, selon le dessin, selon qu’il s’agit de narration ou de dialogues. De même, la police d’écriture diffère en fonction du type d’histoire ou des personnages.

Il existe deux écoles de lettrage : le lettrage à la main et le lettrage numérique. Certains auteurs préfèrent en effet écrire leur texte eux-mêmes, sans utiliser de polices de caractères ou de calligraphies. Toutefois, cette technique rend plus difficile les éventuelles corrections ou modifications à apporter au texte. Aujourd’hui, il existe des logiciels permettant de scanner une écriture manuelle pour la convertir en police numérique, ce qui permet aux auteurs de conserver leur style sans pour autant devoir faire face aux inconvénients d’un lettrage fait main.

L’art de placer le texte dans la bulle

Selon le type de BD, le lettrage peut être composé de plusieurs étapes. S’il s’agit d’une traduction, il faut d’abord effacer le texte original pour pouvoir le remplacer par le texte traduit. Ce processus implique aussi parfois de modifier le dessin, par exemple si un personnage s’est fait tatouer une inscription sur le bras ou s’il se rend sur une tombe. Il en est de même pour les onomatopées, qui sont souvent placées hors des phylactères, et qui occupent une place importante dans les œuvres telles que les comics, les webtoons ou les mangas.

Le lettrage peut aussi inclure l’étape du bullage, c’est-à-dire la création et le positionnement des bulles dans chaque case. Le choix de leur agencement se fera en fonction du dessin et du sens de lecture, qu’il soit global (de droite à gauche pour les mangas, par exemple) ou spécifique (adapté à chaque case en fonction de qui parle quand). La forme des bulles pourra changer selon le type de récit (dialogues, pensées, narration), la tonalité des personnages (hurlements, chuchotements), ou tout simplement le type d’œuvre (certaines auront tendance à avoir des bulles rondes, d’autres des rectangulaires, d’autres encore des bulles sans contour…). Le choix de la police d’écriture se fait sur le même principe : il peut dépendre de la voix ou de la langue de chaque personnage, ou plus généralement du style global de l’œuvre et de son genre (humoristique, historique…).

Toutes ces étapes contribuent à conférer à l’œuvre un caractère à la fois unique et adapté à son histoire et ses personnages. Un bon lettrage est discret, fluide, et ne fait qu’un avec le dessin ; ce sont souvent les mauvais lettrages qu’on va remarquer, par exemple lorsque l’écriture est difficile à lire ou que le sens de lecture des bulles n’est pas clair.

Aujourd’hui, si le lettrage est une activité admise comme indispensable dans le monde de la bande dessinée, il s’agit encore d’une étape en général méconnue du grand public – à part aux États-Unis, où certains lettreurs, grâce à leur style ou leurs créations de logos, sont devenus de véritables légendes.