Traduction manga
L’agence Babel Gomme est spécialisée dans la traduction manga du japonais vers le français. Nous pouvons traduire des mangas de tous types : shonen, shojo, seinen…
Une traduction manga rapide et efficace
Nous visons la meilleure traduction possible. En accord avec vos consignes, et dans les délais que nous validons ensemble, nous vous rendons un texte traduit du japonais vers le français utilisable directement pour un lettrage manga dans l’adaptation française de l’ouvrage japonais que vous nous aurez confié.
L’art de traduire un manga
Traduire, c’est un métier. Il ne suffit pas de savoir parler plusieurs langues pour pouvoir traduire des bilans comptables, des modes d’emploi ou des romans d’heroic fantasy. Il faut aussi appréhender la culture des pays des langues source et cible, connaître l’univers dans lequel on traduit (littérature, droit, économie…), savoir écrire correctement… Toutefois, si les fondamentaux restent les mêmes, les capacités requises d’un traducteur peuvent parfois varier d’un domaine à l’autre. Dans le monde de la bande dessinée, et plus particulièrement du manga, traduire est aussi synonyme d’un véritable travail d’adaptation.
Onomatopées : les spécificités de la langue japonaise
Une des particularités des mangas est qu’ils fourmillent d’onomatopées. En japonais, une onomatopée peut exprimer un bruit mais aussi un sentiment, une action ou carrément un état physique. のびのび (nobi-nobi), par exemple, signifie « être détendu, décontracté, à l’aise ». Par leur apparence, leur taille et leur positionnement, les onomatopées participent également au rendu visuel du manga. Ce sont donc des éléments dont la traduction est à la fois capitale… et très difficile. Plusieurs choix s’offrent au traducteur : le plus fréquent consiste à conserver les onomatopées japonaises et à ajouter leurs traductions en-dessous ou à côté. Quand il s’agit d’onomatopées qui expriment une émotion ou un état physique, il faut se demander si leur apparence contribue ou non au dessin. Dans tous les cas, le traducteur se retrouve face à des choix qu’il devra faire en fonction de la manière dont il interprète l’œuvre. Quel message l’auteur cherche-il à faire passer ? Ici, est-ce le rendu visuel qui compte le plus, ou le sens ? Vaut-il mieux ajouter une note de bas de page (quitte à rendre la lecture moins fluide) ou traduire directement en dessous (au risque d’encombrer la case) ? Le lettreur a-t-il pour consigne de redessiner entièrement les onomatopées et autres effets sonores ?
Une autre particularité du japonais qui peut poser problème est le sens de lecture. Traditionnellement, le japonais s’écrit verticalement et de droite à gauche. Bien que l’on trouve de plus en plus de textes écrits horizontalement, la majorité des écrits japonais – y compris les mangas – conservent un sens de lecture traditionnel. Les bulles et les récitatifs d’un manga sont donc adaptés à ce format vertical. Pour une langue qui se lit horizontalement, s’adapter à ces formes va être difficile. Le traducteur va devoir trouver des compromis et peut-être réduire la taille de ses phrases, quitte à s’éloigner un peu du texte original, toujours en cherchant à conserver un texte fluide à la lecture.
Culture et jeux de mots en traduction manga
À l’image des webtoons ou d’autres bandes dessinées issues d’Asie, les mangas regorgent aussi souvent de jeux de mots et d’emprunts à d’autres langues. Or les jeux de mots en japonais sont très difficiles à traduire, souvent parce qu’ils mélangent deux expressions pour former un nouveau mot, ou qu’ils reposent sur des homonymes. Tout comme pour les onomatopées, le traducteur peut faire le choix de trouver un équivalent ou d’expliquer le jeu de mot par une note de bas de page (solution de facilité que nous n’encourageons pas, mais le client est roi). La même question se posera pour les références culturelles japonaises, également très présentes dans certains mangas, mais qui n’évoqueront rien à un lecteur francophone ou anglophone non averti. Faut-il alors les adapter, quitte à perdre la référence d’origine, ou bien les expliciter, au risque d’alourdir la lecture ? Le traducteur du manga jugera quel choix est le meilleur, en fonction de ce qu’il pense être le message que l’auteur cherche à retranscrire.
Traduire un manga, c’est donc non seulement comprendre la langue japonaise et la réécrire en français, mais également faire toute une adaptation derrière pour pouvoir non seulement respecter la mise en page et la présentation d’origine, mais également le sens et l’effet produit par le texte source. La traduction manga est une tâche passionnante… mais loin d’être facile !