Lexique manga

Qui n’a jamais eu besoin d’un lexique manga pour s’y retrouver dans la jungle du jargon de la BD japonaise ? Kawai, shōjo, otaku… Bon nombre de termes japonais en rapport avec le monde du manga sont aujourd’hui passés dans notre langue sans bénéficier de traduction. Difficile de tout comprendre quand on est néophyte ! Voici les définitions de quelques-uns des termes nippons employés dans le vocabulaire français du manga.

Les cibles éditoriales

  • Kodomo : en japonais, ce terme signifie « enfant ». On l’emploie pour parler de n’importe quel manga à destination d’un public jeune, voire très jeune.
  • Shōjo : « jeune fille » en japonais. Un shōjo est un manga avant tout destiné à un public d’adolescentes.
  • Shōnen : même principe que le shōjo, sauf qu’il s’agit cette fois de mangas pour jeunes garçons.
  • Seinen : un manga pour un public masculin plus âgé (entre 15 et 30 ans).
  • Josei : équivalent du seinen mais pour un public féminin.
  • Seijin : manga pour adultes. Un seijin ne met pas forcément en scène des histoires à caractère explicitement sexuel ou violent, mais il traite de thèmes plus « matures », comme la politique, certains événements historiques, la criminalité…

Les genres de manga

  • Mahō Shōjo (aussi appelé magical girl) : le mahō shōjo est un sous-genre du shōjo qui met en scène une ou plusieurs jeunes filles dotées de pouvoirs magiques.
  • Mecha : un sous-genre du shōnen qui met en scène des combats entre des robots géants.
  • Nekketsu : autre sous-genre du shōnen. Nekketsu signifie littéralement « sang chaud » en japonais. Ce genre est difficile à définir car il est caractérisé par plusieurs critères : un héros masculin et jeune avec un rêve à réaliser, des combats où la « volonté » l’emporte souvent sur la force, plusieurs protagonistes secondaires qui épaulent le héros…
  • Hentai : manga à caractère pornographique.
  • Ecchi : parfois appelé soft porn. Le ecchi désigne un manga à caractère érotique.
  • Yaoi : manga qui dépeint des relations entre hommes.
  • Yuri : manga qui dépeint des relations entre femmes.
  • Harem : comme son nom le laisse entendre, un harem est un manga qui met en scène un protagoniste uniquement entouré de personnages du sexe opposé. Le harem n’a pas forcément un caractère érotique (bien que ce soit souvent le cas) : il peut également être employé comme élément comique.
  • Isekai :un sous-genre de la fantasy. Ce qui caractérise l’isekai, c’est qu’il met en scène un autre monde dans lequel le héros ou l’héroïne se retrouve projeté.

Le lexique manga des dessins et personnages

  • Chibi : style de dessin caractérisé par des personnages disproportionnés, souvent dotés d’un corps minuscule et d’une très grosse tête. On le retrouve souvent dans les caricatures mais pas seulement.
  • Kawai : « mignon » en japonais. On l’utilise souvent pour faire référence à un personnage ou une situation particulièrement attendrissante.
  • Tsundere : un type de personnage féminin, souvent hautain et froid en surface, mais qui cache en réalité une personnalité sensible et affectueuse.
  • Yandere : autre type de personnage féminin, cette fois en apparence gentil et innocent, mais qui au final s’avère violent et destructeur (voire carrément fou).
  • Waifu : prononciation japonaise du mot anglais « wife » (« femme » ou « épouse »). On l’emploie pour désigner un personnage féminin que l’on apprécie particulièrement. L’équivalent masculin, moins employé, est husbando.
Cette otaku n'a certainement pas besoin d'un lexique manga !
Une jeune otaku lit un manga.

Parlez mangaka avec notre lexique manga !

  • Manga : bande-dessinée qui trouve son origine au Japon. Le manga est caractérisé plusieurs codes graphiques distincts (comme par exemple l’absence de couleurs).
  • Mangaka : auteur de manga.
  • Gekiga : terme employé en opposition à celui de manga pour désigner des bande-dessinées japonaises plus « sérieuses », à destination d’un public adulte.
  • Tankōbon : terme japonais pour désigner le format de tome relié d’un manga.
  • Dōjinshi : manga amateur. Le dōjinshi peut aussi faire référence à des fan-fictions. Au Japon, il s’agit d’un terme également utilisé pour désigner des œuvres qui ne sont pas publiées par des maisons d’édition traditionnelles.
  • Otaku : à l’origine, ce terme à connotation péjorative désigne une personne pourvue d’une obsession quasi-maladive pour les jeux vidéo, les séries, les mangas ou toute autre activité ne nécessitant pas de bouger de chez soi. Aujourd’hui, un otaku fait aussi référence à un fan de mangas et de culture japonaise.

Et voilà, grâce à notre petit lexique manga, vous connaissez maintenant les termes japonais de l’univers du manga qui sont les plus employés dans notre langue. Vous êtes maintenant parés pour aller naviguer dans les rayons mangas de vos librairies préférées !

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